Les licences Creative Commons ne concernent pas uniquement les oeuvres culturelles. Elle peuvent également couvrir des documents scientifiques. C'est ce que vient nous rappeler l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire, plus connu sous son acronyme du CERN.
En effet, le centre spécialisé dans la physique des particules a décidé de publier les résultats du LHC sous licence libre. Pour mémoire, le LHC (pour Large Hadron Collider) est actuellement le plus puissant accélérateur de particules au monde. Il a été mis en service le 10 septembre 2008 et se situe sous terre, à la frontière franco-suisse.
Or, la situation a quelque peu changé depuis que ces mêmes centres de recherche ont résilié leurs abonnements pour financer à la place un consortium chargé de remettre une dose de concurrence entre les différentes revues. De cette façon, les éditeurs financent indirectement le système d'évaluation par les pairs tandis que les articles sont accessibles à tous, librement.
Le 15 juillet, l'organisation des Creative Commons a donc annoncé sur son site officiel le soutien du CERN au principe des licences libres.
"Le CERN est devenu un soutien des Creative Commons, en reconnaissant la contribution qu'ont apporté ces licences dans l'accélération de la communication scientifique et dans la simplification du partage des travaux" a noté Salvatore Mele, le chef du mouvement Open Access au CERN.
"La licence Creative Commons attribution (BY : indique l'identité de l'auteur du document ou de l'oeuvre sous licence Creative Commons) est un outil important pour la publication des résultats expérimentaux du CERN" a poursuivi le scientifique.
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