100 éoliennes en Mer du Nord vues de l'espace

Le plus grand parc éolien maritime, au large de la côte du Kent en Mer du Nord, est visible sur cette image radar prise par le satellite Envisat. Le Parc éolien maritime de Thanet a été inauguré le 23 septembre 2010, augmentant la capacité d’énergie éolienne britannique de 30%.


Le parc comporte 100 éoliennes qui génèrent 300 MW d’énergie renouvelable – de quoi alimenter plus de 200 000 foyers. Situé à 12 km environ de la pointe la plus orientale du Kent, le parc s’étend sur 35 km2. Les éoliennes, hautes de 115 m, sont alignées tous les 500 m, selon des rangées séparées de 800 m.

Il y a environ 250 parcs éoliens en activité au Royaume-Uni, ainsi que 12 parcs éoliens maritimes et l’installation de 10 000 éoliennes supplémentaires est planifiée. Elles participent à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre, en remplacement des centrales thermiques au charbon, au pétrole ou gaz, et aident l’Europe à atteindre ses objectifs relatifs au changement climatique.

Les parcs éoliens maritimes ont commencé à fournir un apport important en
énergie renouvelable. Toutefois, pour être viables, il leur faut générer au moins 200 MW et la construction de parcs de cette taille représente un investissement d’au moins 300 millions d’euros.

La quantification de l’énergie potentiellement fournie par des projets éoliens en mer est vitale pour améliorer leur rentabilité dès la planification. L’approche traditionnelle pour obtenir cette information consiste à mesure les vents le long des côtes avec un
mât météorologique en mer pendant au moins une année. La collecte de données in situ à l’aide d’un seul mât coût un million d’euros par an et ne renseigne que sur une petite zone.

L’utilisation des données satellitaires permet d’élargir la vision du local au global et permet de déterminer le potentiel de certaines zones plus efficacement et pour bien moins cher. Les radars sophistiqués des satellites ERS-2 et Envisat de l’ESA peuvent fournir des données sur les vents avec une résolution de 100 m et des archives sur 15 années sont disponibles.


Les capteurs optiques, comme la
caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat peuvent également être utilisés pour les études d’impact environnemental. En outre, les images par satellites peuvent aussi servir à la gestion du trafic durant la construction et les travaux d’entretien, ainsi que pour la prévision de la production quotidienne.

Le port de Douvres est visible au bas de l’image comme une marque semi-circulaire blanche sur la côte.


Le radar ASAR (
Advanced Synthetic Aperture Radar) d’Envisat a acquis cette image le 14 septembre.
Source et illustration: ESA

Un hôtel spatial pour 2016

Le premier hôtel spatial baptisé Station Spatiale Commerciale (CSS) sera lancé en 2016 par la société russe Orbital Technologies avec le concours du groupe de construction spatiale russe RKK Energuia, a annoncé à Moscou Sergueï Kostenko, directeur d'Orbital Technologies.

Un lanceur Soyouz au sol
 
"Nous avons déjà signé plusieurs accords de partenariat avec RKK Energuia et l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos). Le premier module de la CSS d'un volume de 20 m3 est déjà à l'étude à RKK Energuia. Les travaux de conception sont en cours. Le module sera prêt en 2012 ou 2013 et sa mise en orbite par le lanceur russe Soyouz est programmée pour la fin de 2015 ou le début de 2016", a indiqué M.Kostenko.

Le premier hôtel orbital aura d'abord quatre compartiments et pourra accueillir sept personnes. Les touristes se rendront en orbite à bord des vaisseaux Soyouz. Les produits alimentaires et d'autres frets seront acheminés par les cargos russes Progress qui desservent déjà la Station spatiale internationale (ISS).


RKK Energuia et Roskosmos ont confirmé leur participation à ce projet. "Le groupe Energuia est prêt à devenir le maître d'oeuvre principal de ce projet d'
envergure", a indiqué Vitali Lopota, président et constructeur en chef de RKK Energuia. Le directeur adjoint de Roskosmos Vitali Davydov a quant à lui qualifié le projet d'intéressant. "Ce projet permettra au secteur privé de participer à une entreprise unique et attirera des investissements privés dans l'industrie spatiale russe", a déclaré M.Davydov cité par le service de presse d'Orbital Technologies.
Source: BE Russie numéro 35 (4/10/2010) - Ambassade de France en Russie / 

Des fossiles de plumes de manchot renseignent sur son évolution

Les fossiles de plumes de manchots vieux de 36 millions d'années donnent quelques indices sur leurs traits plus récents indique une nouvelle étude. Présents dans les plumes d'oiseaux vivants, les paquets de pigments colorés appelés mélanosomes ont été retrouvés pour la première fois dans des fossiles de plumes d'oiseaux en 2008.


Ces fragments colorés sont minuscules, une centaine de mélanosomes pouvant tenir dans l'épaisseur d'un cheveu. Julia Clarke, de l'Université du Texas à Austin, et ses collègues ont montré que des mélanosomes fossilisés peuvent aider à mieux comprendre l'évolution des manchots. Ces animaux sont très adaptés à leur milieu froid et aquatique. Des modifications de leurs plumes et de leurs ailes ont permis une nage rapide, un vrai "vol" aquatique, et de se protéger d'une
eau pas loin de geler mais on dispose cependant de très peu d'informations sur la manière dont ont évolué ces plumes.

Dans leur étude, les chercheurs ont analysé le fossile découvert au Pérou d'un manchot vieux de 36 millions d'années avec des plumes bien préservées. Alors que l'apparence extérieure des ailes et des plumes de l'animal ressemble à celle des manchots actuels, l'équipe a découvert que ce n'était pas le cas des mélanosomes présents dans leurs plumes. Ceux-ci ressemblaient en fait à ceux de beaucoup d'autres oiseaux aquatiques mais pas à ceux des manchots. Ces résultats laissent penser que la forme des plumes des manchots ancestraux a évolué avant que des éléments microscopiques jouent sur des propriétés telles que la
force ou la résistance à l'eau, ce qui pourrait expliquer comment et quand les manchots se sont adaptés à leur vie dans l'eau.
Source: Science, AAAS & EurekAlert
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