Le matériau piézo (PZT) est recouvert d’un film de nanotubes de carbone (CNF).
On dirait un chewing-gum trop cuit, mais il s’agit peut-être d’une vraie révolution : un composant capable de récupérer et recycler l’énergie dépensée par les systèmes électroniques. Conçu par l’équipe de Long Que, chercheur en ingénierie électrique de la Louisiana Tech University (Ruston, Etat de Louisiane), le dispositif se compose d’un levier en matériau piézoélectrique (c’est-à-dire capable de convertir une tension mécanique en tension électrique ; PZT sur la figure ci-contre) recouvert d’un film de nanotubes de carbone (CNF dans le schéma).
L’absorption de chaleur par le film force le levier à se tordre cycliquement… et à émettre ainsi du courant. Lequel est récupéré par des électrodes de nickel puis réinvesti dans le dispositif électronique émetteur de chaleur. Et ainsi de suite… De quoi violer les principes de la thermodynamique, qui interdisent en pratique les cycles perpétuels ? Long Que n’y prétend certes pas. Mais il offre au moins de quoi limiter la consommation d’énergie, prolongeant ainsi l’autonomie. Mieux : le capteur piézo peut également capter et convertir la lumière. Il extrait du coup de l’énergie de l’environnement. Assez, estime le chercheur, pour rendre totalement autonomes de petits systèmes électroniques : microcapteurs, dispositifs biomédicaux, microrelais de télécoms… A suivre avec beaucoup d’attention.
L’absorption de chaleur par le film force le levier à se tordre cycliquement… et à émettre ainsi du courant. Lequel est récupéré par des électrodes de nickel puis réinvesti dans le dispositif électronique émetteur de chaleur. Et ainsi de suite… De quoi violer les principes de la thermodynamique, qui interdisent en pratique les cycles perpétuels ? Long Que n’y prétend certes pas. Mais il offre au moins de quoi limiter la consommation d’énergie, prolongeant ainsi l’autonomie. Mieux : le capteur piézo peut également capter et convertir la lumière. Il extrait du coup de l’énergie de l’environnement. Assez, estime le chercheur, pour rendre totalement autonomes de petits systèmes électroniques : microcapteurs, dispositifs biomédicaux, microrelais de télécoms… A suivre avec beaucoup d’attention.